Les facteurs qui influent sur les performances de la reproduction des lapines, qu’ils soient liés à la physiologie de la lapine ou à son environnement, sont nombreux et importants (Quinton et al, 2001).
1- Facteurs liés à l’état physiologique de la femelle
1-1-Réceptivité
La réceptivité de la femelle est le principal facteur de variation de l’efficacité de la reproduction.
Elle influence la fréquence d’ovulation, la fertilité et la prolificité. En effet, les femelles réceptives ovulent beaucoup plus fréquemment (90,7 vs 42,2 %) et leur fertilité est plus élevée (81,3 vs 35,5 %). Elles ont plus de nés totaux que les non réceptives (8,7 vs 6,9) et un nombre plus important de corps jaunes (12,7 vs 10,7). En plus, ces mêmes lapines implantent 2,4 embryons de plus que les femelles non réceptives; elles assurent la survie jusqu’au 14eme jour de gestation de 2,5 fœtus de plus (Theau-Clement, 1994).
En conclusion, les conséquences de la mise à la reproduction des lapines non réceptives sont :
- Diminution de la fréquence d’ovulation
- Diminution de la survie embryonnaire
=====> Diminution de la fertilité et de la taille de portée.
Les moyens hormonaux de maîtrise de reproduction font principalement appel à l’injection de PMSG 48h avant insémination artificielle pour améliorer la réceptivité sexuelle des lapines (Maertens et al, 1983; Mirabito et al, 1994 ; Theau-Clement et al, 1996).
1-2-Allaitement
Une influence sur la réceptivité, la fertilité et la prolificité des lapines a été observée. Pour plusieurs auteurs, les femelles non allaitantes donnent les meilleurs performances (Camacho et al, 1991; Theau-Clement, 1994).
Theau-Clement et al (1990) ont montré que les lapines allaitantes au stade 3-5 jours de lactation sont significativement moins réceptives que les non allaitantes (39 % vs 71 %). La lactation peut déprimer la réceptivité de façon variable selon le stade de lactation.
Le stade de lactation influence la fréquence, le taux d’ovulation et la fertilité. Les lapines allaitantes depuis 4 jours ovulent moins que les non allaitantes et que les allaitantes 10 jours (48,4 vs 80,0 et 70,8 %) (Theau-Clement, 1994). Les femelles non allaitantes sont significativement plus fertiles que les allaitantes (85,6 vs 52,8) (Theau-Clement et al, 1990 et 1996). La fertilité des lapines allaitantes, augmente quand l’intervalle entre la mise bas et la saillie ou l’IA augmente.
D’une manière générale, l’antagonisme entre la fonction de la lactation et de la fonction de reproduction est le reflet d’un antagonisme hormonal entre la prolactine (responsable de la production laitière) et les hormones gonadotropes (FSH et LH respectivement responsables de la maturation folliculaire et de l’ovulation). La prolactine agit à deux niveaux:
-
Au niveau de l’hypophyse
La prolactine, présente dans le corps en grandes quantités au moment de la lactation, pourrait être à l’origine d’une diminution de la sensibilité de l’hypophyse à la GnRH, entraînant des décharges plus faibles de LH et de FSH. Effectivement, l’hyperprolactinemie provoquée pendant la lactation semble être à l’origine d’une chute de la progesteronémie vers le 18ème jour de gestation, et pourrait être responsable d’une augmentation de la mortalité embryonnaire tardive.
-
Au niveau de l’ovaire
La prolactine inhibe les derniers stades de maturation folliculaire éventuellement la rupture des follicules mûrs (l’ovulation) et/ou en influençant le nombre de récepteurs de LH des cellules folliculaires (Rodriguez et al, 1989 et Theau-Clement, 1994).
La prolificité est plus importante chez les lapines non allaitantes. En effet, le nombre de lapereaux nés totaux est significativement plus élevé chez les femelles non allaitantes (9,0 vs 6,5). Ces résultats sont expliqués, d’une part, par la survie embryonnaire des non allaitantes qui est plus élevée
que celle des allaitantes 10 jours (74,0 vs 65,3 %) et de l’autre part par la mortalité après implantation ou pendant la deuxième moitié de la gestation accrue chez les lapines allaitantes (Theau-Clement et al, 1990 ; Garcia et Perez, 1989; Fortun et al, 1993 et Quinton et Egron, 2001).
Par ailleurs, Depres et al (1994) n’observent pas de différences significatives de la taille de portée à la naissance exprimée en nés vivants et nés totaux entre les femelles des deux stade de lactation.
En outre, la diminution des performances de reproduction des lapines allaitantes peut être la conséquence d’une compétition entre la fonction de la reproduction et de la lactation. Elle se traduit par le déficit énergétique et les pertes de poids importantes de ces femelles comparativement aux femelles non allaitantes.
En pratique, l’effet négatif de la lactation sur les performances de reproduction pourrait être atténué par la réduction du nombre de lapereaux à allaiter et cela par l’homogénéisation de la taille des portées (Fortun-Lamothe, 1998 et Quinton et Egron, 2001).
1-3-Parité
Le tableau suivant présente les résultats de plusieurs auteurs qui ont mis en évidence l’augmentation de la prolificité et la diminution de la fertilité au cours de la vie des lapines avec la parité.
Tableau 02: Fertilité et prolificité des lapines en fonction de la parité
Parité | Fertilité (%) | Prolificité | Auteurs | |
NT | NV | |||
Nullipares (1 ère portée) | 68.00 | 7.80 | 7.27 | Hulot et Matherson 1981 |
77.00 | 7.98 | 7.35 | Chmitellin et al 1990 | |
63.60 | 8.89 | 8.13 | Theau clement et al 1996 | |
Primipares (2 éme portée) | 46.00 | 8.07 | 7.66 | Hulot et Matheron 1981 |
66.60 | 7.84 | 7.41 | Chmitellin et al 1990 | |
35.70 | 10.63 | 9.64 | Theau clement et al 1996 | |
Multipares (3 éme portée et plus) |
47.00 | 9.06 | 8.58 | Hulot et Matheron 1981 |
68.30 |
8.13 |
7.59 |
Chmitellin et al 1990 |
NT : Nés Totaux. NV : Nés Vivants.
Il apparaît que les femelles nullipares sont plus fertiles que les primipares et les multipares. Par ailleurs, cela semble s’atténué avec l’avancement de la carrière des femelles ainsi, une amélioration de la fertilité et de la prolificité a été enregistrée avec l’augmentation du numéro de portée. Elle atteint son maximum à la 3ème, 4ème ou 5ème portée (Rouvier et al, 1973 ; Matheron et Rouvier, 1978 a; Quinton et Egron, 2001 ; Hulot et Matheron, 1981).
Hulot et Matheron (1981) ont observé une baisse du taux de mortalité pré-implantatoire chez les nullipares par rapport aux autres parités. Ils ont enregistré une supériorité des multipares par rapport aux nullipares de 2,42 corps jaunes au fur et à mesure que l’âge des femelles avance par contre le nombre d’embryon vivants comptés à 12 jours de gestation ainsi que le taux de survie embryonnaire, fœtale et prénatale connaissent une diminution en fonction de l’âge (Hulot et Mariana, 1982). Cela entraîne une évolution du taux de mortalité qui passe de 24 % chez les nullipares à 38 % chez les multipares. Pour Prud’hon (1975) cette augmentation est expliqué par une difficulté d’implantation dans un utérus vieilli.
2-Facteurs liés aux pratiques zootechniques
2-1-Type de reproduction (IA ou SN)
Selon Theau-Clement et al (1990) le pourcentage de lapines réceptives ne varie pas en fonction du mode de reproduction (62.2 % en IA et 63.5 % en SN)
En IA, la fréquence d’ovulation et la fertilité sont plus élevées qu’en SN (Respectivement 76,1 vs 56,7 et 67,9 vs 48,9). En effet, en SN, les lapines non réceptives ovulent beaucoup moins et sont beaucoup moins fertiles qu’en IA (17,5 et 16,6 vs 66,9 et 54,5 %).
En plus, à mi gestation, les femelles saillies ont en moyenne un embryon de plus que les lapines inséminées (8,1 vs 7,1) et les femelles fécondes saillies implantent 1,8 embryons de plus que les femelles fécondes inséminées. Elles assurent la survie jusqu’au 14eme jour de gestation de 1,6 fœtus de plus (Theau-Clement, 1994).
En saillie naturelle, la femelle assure à la naissance 10,9 nés totaux dont 10,1 nés vivants contre respectivement 9,5 et 8,9 seulement en IA (Blocher et Franchet., 1990).
2-2-Rythme de reproduction
La réceptivité des lapines est maximale (100%) avec le rythme post partum (intensif) et minimale 3 à 5 jours après le part (Quinton et Egron, 2001). Le rythme intensif permet de réduire les problèmes liés à la réceptivité. Ainsi, on observe de meilleurs taux d’ovulation un jour après la mise bas (100 %) que 14 j après (64 %) et le taux de gestation est de 71,4 % de palpations positives (Theau- Clement, 1994). Cet intervalle permet des meilleurs résultats en IA, Chmitelin et al (1990) annonce 74 % de fécondité sur des multipares.
Pour le rythme semi intensif, ou l’intervalle entre la mise bas et la saillie est supérieur à 40 jours, ou égal à 42 jours les résultats de fertilité en SN comme en IA obtenus sont compris entre 60 et 80 % de réussite.
Blocher (1992) a effectué une synthèse de nombreuses études faites sur la comparaison des deux rythmes de reproduction à savoir l’intensif et le semi intensif (Prud’hon et al, 1969 et 1973 ; Surdeau et al, 1978 ; Perrier et al, 1982 et Martin et al, 1976). Les résultats obtenus convergent vers plusieurs points :
- La prolificité est nettement supérieure avec un rythme de reproduction semi intensif qu’avec un rythme post-partum, aussi bien en nés totaux (+1 à +2 lapereaux / portée) qu’en nés vivants (+1 à +1,5 lapereaux / portée).
- Le rythme post-partum permet une intensification de l’utilisation de la femelle (11 mises bas / femelle / an contre 8,7 en rythme semi intensif).
- Le poids des portées surtout les nombreuses est plus faibles pour les lapereaux issus de saillies post-partum (rythme intensif).
- Globalement, le rythme semi intensif permet une bonne fertilité et une haute prolificité mais limite le nombre de mise bas maximum par femelle et par an. Cette prolificité compense la diminution du nombre de mise
Tableau 03 : Taille de portée à la naissance selon les rythmes de reproduction
Auteur | Rythme post-partum | Rythme « 10 jours » |
Prud’hon, 1969 | 6,7 | 7,6 nés totaux / portée |
Prud’hon, 1973 | 5,2 | 8,5 nés totaux / portée |
Surdeau et al, 1978 | 8,2 | 8,8 nés totaux / portée |
Perrier et al, 1982 | 7,5 | 8,4 nés totaux / portée |
Martin et al, 1976 | 8,7 | 8,8 nés totaux / portée |
Par ailleurs, il existe un rythme de reproduction ou la mise à la reproduction est effectuée après le sevrage. Il semble que ce rythme améliore les performances de reproduction. En effet, les femelles sont sensiblement plus réceptives ; du fait que la compétition entre la lactation et la gestation est supprimée. Malheureusement, c’est difficile d’adopter un rythme extensif post sevrage compatible avec les exigences de rentabilité des éleveurs (Theau-Clement, 1994).
2-3-Alimentation
L’alimentation a un effet direct sur les performances de reproduction et sur l’état général des femelles. Les besoins nutritionnels de la lapine varient en fonction de son stade physiologique. Ils sont augmentés d’environ un tiers en début de gestation, du double en fin de gestation et du triple pendant la lactation (Lebas, 1979).
Selon plusieurs auteurs, le rationnement a un effet défavorable sur la fertilité et la prolificité des futures reproductrices (Tableau 04).
Tableau 04: Effet du rationnement sur la fertilité des futures reproductrices
Auteurs | 150 g/j (%) | 200 g/j ou ad libitum (%) |
Coudert et Lebas (1985) | 70 | 78 |
Hulot et al (1982) | 33 | 60 |
En effet, selon Henaff et Ponsot (1986), les femelles alimentées ad libitum jusqu’à la première mise bas et séparées de leurs congénères très tôt (7 à 8 semaines d’âge) sont significativement plus fertiles que celles qui sont rationnées et non séparées ou séparées tardivement (au delà de l’age de 12 semaine).
Concernant la prolificité, les futures reproductrices rationnées lors de leur première gestation ont donné naissance à des premières portées de taille significativement réduit (8.35 vs 9.88 nés vivants / mise bas) ce qui n’est pas le cas lors des mises bas ultérieures (Coudert et Lebas, 1985).
Dans le cas d’un déficit nutritionnel, il y aura de graves répercussions sur la vie reproductive des lapines. En effet, une restriction énergétique a un effet négatif sur la réceptivité de la lapine. En pratique, le rationnement des nullipares (à partir de l’âge de 12 semaines) ou des non allaitantes (après le sevrage de leur portée), suivi d’une remise ad libitum 5 à 6 jours avant la mise à la reproduction, est utilisé pour les rendre réceptives (Quinton et Egron, 2001).
En outre, le déficit énergétique associé à la production laitière serait partiellement responsable des effets négatifs de la lactation sur le taux de gestation, le taux d’ovulation et la croissance fœtale (Fortun-Lamothe et al, 1998).
De point de vue qualitatif, un équilibre alimentaire est aussi important pour le maintien de la productivité des lapines. En effet, une ration déficitaire en protéines (14 %) n’a pas d’effet significatif sur les performances de reproduction ultérieures de ces femelles (Coudert et Lebas, 1982).
Par ailleurs, Brun et Lebas (1994) rapportent que l’alimentation des lapines avec une ration riche en protéines (21.6 % de protéines brutes par rapport à la matière sèche) stimule la production laitière mais cet avantage à été neutralisé par un accroissement de la mortinatalité des lapereaux. Avec ce même niveau protéique Bessard et Lebas (1978) ont montré qu’il n y a pas d’effet significatif sur le taux de gestation chez des femelles californiennes. Concernant la prolificité, elle est améliorée de 1,5 lapereaux par portée avec un régime à 17 % de protéines brutes.
Pour l’eau d’abreuvement, la consommation journalière est d’un quart de litre pour un lapin en engraissement, alors que celle d’une lapine allaitante est de 2 à 3 litres (Lebas et al, 1992). Ce paramètre est essentiel en été ou le lapin accroît sa consommation d’eau où la qualité de l’eau peut être détériorée (Duparray et al, 1998).
Le refroidissement de l’eau augmente significativement la consommation d’aliment de 25 g/jour soit 6,5 %. Dans une ambiance chaude, Il atténue sensiblement la baisse des performances en maternité (poids au sevrage augmente de 2,5 %) et en engraissement (poids de vente plus élevé de 97g).
Une supplémentation à doses infimes en antibiotiques paraît nécessaire non pas en tant que facteur de croissance, mais pour une couverture sanitaire du milieu intestinal (INRA, 1989).
3- Facteurs lies aux conditions environnementales
3-1-Eclairage et photopériodisme
La manipulation du signal photopériodique semble être une voie particulièrement intéressante dans l’objectif d’une amélioration des résultats de reproduction chez la lapine.
En effet, la réceptivité des lapines est minimale sous 8 heures d’éclairage (10-20 %) et maximale sous 16 heures (70-80 %) (Theau-Clement et al, 1991 ; Quinton et Egron, 2001). Ces femelles présentent respectivement un taux de gestation de 74% et 84%. Un éclairement 12h/24h permet d’obtenir un résultat intermédiaire (Prud’hon, 1975).
Selon Theau-Clement et al (1990), un traitement lumineux de 8h/24h pendant 28 jours suivi de 16h/24h une semaine avant la mise à la reproduction (IA ou SN) permet d’améliorer le pourcentage des femelles qui acceptent l’accouplement (71.4 contre 54.3%).
D’autre part, le nombre d’embryon serait plus élevé avec une durée d’éclairage plus importante, alors qu’elle n’affecte pas le taux d’ovulation. Une durée plus faible d’éclairage pourrait causer un échec de la fécondation et/ou une mortalité embryonnaire précoce plus élevée.
Concernant la prolificité, Depres et al, (1994) obtiennent une taille de portée à la naissance plus importante avec une durée d’éclairement de 16 heures par jour contre 8 heures d’éclairage (8,4 vs 6,9).
3-2-Température
Le lapin est une espèce sensible aux écarts de température et souffre en particulier en période estivale, qui est classiquement considérée comme défavorable pour la reproduction des lapines.
La température du bien être du lapin avoisine les 21°C (Fayoz et al, 1994) ; son hygrométrie de bien être avoisine les 65% (Lebas et al, 1986). Il possède néanmoins de surprenantes capacités d’adaptation. Saleil et al (1998) signalent que les meilleurs résultats sont obtenus à des températures comprises entre 16 et 18 °C.
Les fortes températures (Supérieures à 25 °C) affectent de façon significative les résultats de reproduction (Boussit, 1989). Elles sont a l’origine de :
- Une diminution de la consommation d’aliment (Arveux et al, 1994; et Duperray et al, 1998);
- une diminution du comportement sexuel de la lapine à cause d’une chute de sécrétion de LH (Quinton et Egron, 2001);
- une augmentation de la mortalité embryonnaire associée à une chute de progestéronémie (Howard et al, 1965);
- une baisse de fertilité et de prolificité chez les femelles (Duperray et al, 1998);
- une diminution de la taille de portée et de la production laitière (Quinton et Egron, 2001);
- une baisse du poids à la naissance et au sevrage (Duperray et al, 1998);
- une augmentation de la mortalité naissance-sevrage;
- une diminution des performances de croissance en engraissement. Ainsi, en été on constate une baisse globale de la productivité
4- Facteurs lies au type génétique
Le type génétique intervient avec une part importante dans la variabilité des caractères à intérêt zootechnique. Boussit (1989) note que le type génétique est déterminé par deux principaux facteurs dont la race et la nature de la reproduction (Pure ou en croisement).
Il existe différents types de races de lapins. Leur regroupement est effectué suivant leur taille adulte, de plus, celle-ci est souvent en rapport avec les caractères de production: la prolificité, précocité et la vitesse de croissance pondérale. On distingue trois types principaux : les races à grand, moyen et petit format.
Depres et al, (1994) affirment que le type génétique n’a pas d’effet sur la fertilité, la mortalité périnatale et le poids moyen des lapereaux à la naissance et au sevrage. Selon ces mêmes auteurs, les valeurs de taille de portée sont variables selon la nature de l’accouplement. Effectivement, les femelles croisées ont une taille de portée à la naissance plus élevée que les femelles de race pure (8.2 vs 7.1).
Source:
CHETTOUH, Samia 2010 . Etude comparative des paramètres de reproduction de lapines de population locale, californiennes et néozélandaises dans les conditions algériennes (région de Tizi-Ouzou).