La subéraie offre une série d’avantages que ce soit en matière de régulation du régime deseaux ou de lutte contre les érosions ce qui, selon Quézel, (1976) in Benseghir, (2002) en fait unmilieu où se concrétise l’équilibre le plus stable entre la végétation et le milieu édaphique ouclimatique (Adouane, 2011).
Il faut souligner cependant, que ce genre d’écosystème influe de façon sensible sur lesconditions climatiques en induisant, notamment une augmentation considérable de l’humidité atmosphérique.La forêt atténue l’évapotranspiration, modère la vitesse des vents et favorise les précipitations. Elle intervient sur la qualité de l’air, en épurant ce dernier par la fixation de polluants(recyclage) et en le purifiant par diffusion d’essences et de composés volatiles (Ouelmouhoub, 2005).
Sur le plan édaphique, la subéraiepermet le maintien des sols, elle assure une protection physiqueet une stabilisation en diminuant le risque d’érosion des crues torrentielles et les chutes de pierres (Abdelghafour, 1974 in Adouane, 2011). En raison de la constitution du liège et de ses qualités intrinsèques, la subéraie est au centred’enjeux écologiques importants puisqu’elle développe une résistance remarquable contre lesincendies et offre l’avantage de reconstituer rapidement une importante couverture Végétale.
Bonin (1992) in Benseghir (2002), souligne également la faculté de régénération remarquable du chêne-liège face à l’action de destruction humaine puisque seul l’arrachage de ses racines peut venir à bout de cet arbre.
Par ailleurs, en raison sans doute de sa longévité et de sa stabilité, la subéraie est le biotopeforestier par excellence qui abrite un grand nombre d’espèces animales, mais également végétales.
Pour la conservation de la couverture pédologique, l’écosystème subéricole algérien présente sous forme de futaie ouverte de chêne-liège à sous-bois constitué de bruyère, arbousier, cytise à trois fleurs, Asphodèle, Ronce sauvage,lentisque, Myrte, Ciste à feuilles de sauge, Olivier, Lavande stoechade, Menthe, Thym….ou de maquis denses (arborés) provenant d’anciens incendies (Adouane, 2011).
Source:
Saad Lynda. Impact des incendies sur les caractéristiques de la rhizosphère : cas d’une subéraie mise en défens (Taksebt, Zekri).
Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou