En Algérie, la culture des lentilles n’occupe que 1.5% de la totalité des terres réservées aux légumineuses alimentaires (Ait Abdellah et al. 2011) ; elle s’étale sur de grandes surfaces dans les hautes plaines (Tiaret, Saida, Sétif) et les plaines intérieures (Bouira, Médéa, Mila) (Figure 1).
Par ailleurs, compte tenu de leurs capacités fixatrices de l’azote atmosphérique (46 à 192 kg d’azote par hectare), les lentilles sont souvent cultivées en rotation avec les céréales comme le blé (Rennie et Dubetz, 1986 ; Smith et al., 1987 ; McNeil et al., 1996 ; Rochester et al. 1998 ; Shah et al. 2003), ce qui les soustrait d’ailleurs à une forte demande d’azote, mais elles ont besoin par contre d’apport de phosphore (engrais phosphorique) pour le développement de leur système racinaire (Sashatchewan, 2002).
Ainsi dans la région de Constantine, les productions de lentilles ont progressivement évoluées entre 2006 et 2011ou l’on a pu noter des collectes brutes maximales (15523,04 Qx) (Tableau 1). Cette évolution est liée à l’élargissement des superficies destinées à cette culture ainsi qu’au nombre d’agriculteurs s’y intéressant.
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