Rappels élémentaires sur la thermorégulation

Rappels élémentaires sur la thermorégulation
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La température ambiante est la température radiante pour un régime de convection libre et un degré hygrométrique de 50%.(TOUTAIN et COMBRISSON, 1990)
La température centrale correspond au niveau moyen de l’énergie thermique de l’organisme, elle s’exprime, en degré Celsius et se mesure aux moyens de divers instruments dont le plus utiliser le thermomètre. (TOUTAIN et COMBRISSON, 1990).
La plupart des mammifères et des oiseaux ont la particularité de maintenir de façon active leur température centrale avec des variations n’excédant pas plus ou moins 2°C. Elle résulte de la mise en jeu de systèmes de régulation parfois complexe qui permettent à l’organisme d’équilibrer et déperdition de chaleur. Ces espèces sont dites homéothermes. (THIBAULT, 2000).

1 Les caractères généraux de l’homéothermie :

L’homéothermie permet d’éviter toute lésion tissulaire ; en effet, la dénaturation des protéines intervient à partir de 45°C. De même, des températures très faibles entrainent la formation de cristaux de glace qui dilacèrent les tissus.
Il est également nécessaire que la température centrale reste dans une fourchette de variations très mince afin que les systèmes enzymatiques soient opérationnels et que les cellules puissent fonctionner en continu.
Cette variation ne doit pas excéder plus ou moins 2°C. C’est particulièrement important pour les cellules nerveuses. (PITON, 2004)

2  La température des homéothermes :

 2.1  Les facteurs de l’équilibre thermique :

 L’égalité de la thermogénèse et de la thermolyse détermine la constance de la température centrale. Pour la vache, la zone de neutralité thermique se situe entre (0 et 16) °c (PACCARD, 1981) ; et entre (10 et 15) °c (CLARK, 1981).

2.1.1  / production de chaleur :

La thermogenèse est la production d’énergie calorique. Elle correspond à la chaleur basale enregistrée chez l’animal au repos, à jeun et dans les conditions de neutralité thermique (TOUTAIN et COMBRISSON, 1990).
A ceci s’ajoute l’extra-chaleur qui correspond à une production de chaleur supplémentaire liée aux activités de l’animale (digestion, reproduction,..).

2.1.2  / perte de chaleur :

La thermolyse se caractérise par l’ensemble des pertes de chaleurs produites par l’individu.
Elle s’effectue donc par voie non évaporative (dite sensible) et par voie évaporative (dite sensible). Cette second voie, qui correspond à l’évaporation d’eau, a une importance qui s’accroit dés que la température ambiante augmente. (PITON,2004).

2.1.2.1   / voie non évaporative dite sensible :
La conduction : 

La conduction est un transfert de chaleur nécessitant un contact matériel entre l’animal et le milieu. (TOUTAIN et COMBRISSON ,1990).
Elle dépend des caractéristiques physiques du corps au contact de la peau. Ainsi la conductibilité de l’eau est très largement supérieure à celle de l’air.
Par temps chaud, les surfaces qui se trouvent dans l’environnement de la vache sont généralement chaudes, de sorte que ce mécanisme intervient peu. (SMITH et DOBSON, 2002).

 La convection :

La chaleur est dissipée entre le corps et l’air ambiant. L’augmentation de la circulation sanguine vers la peau aux dépenses des organes internes aide à transmettre la chaleur vers la surface du corps, ou elle est peut être dissipée. (Ceci a cependant pour effet de diminuer l’apport sanguin vers l’appareil génital, privant celui-ci d’une partie de ses nutriments.) L’air réchauffé au contacte de la peau tend à s’éloigner de l’animale, emportant avec lui un peu de chaleur. L’efficacité de ce mécanisme est multipliée si l’air est en mouvement grâce à une bonne brise ou à un système de ventilation efficace.(TOUTAIN et COMBRISSON,1990).

 La radiation :

L’animal émet des radiations infrarouges permettent de dissiper une quantité importante de chaleur, en particulier la nuit. Il peut être très bénéfique d’envoyer les animaux au pâturage la nuit. Ici aussi, l’efficacité dépend de la différence de température, de sorte que les nuits demeurent chaudes, le stress thermique s’accumule sans répit pour l’animal affecté. (TOUTAIN et COMBRISSON, 1990).

2.1.2.2   / voies évaporative dite insensible :

L’évaporation d’eau est une des modalités les plus efficaces pour perdre des calories, l’eau absorbe de la chaleur en s’évaporant. Les mécanismes précédents sont tributaires d’une variation de température pour aides à dissiper l’excès de chaleur. Par conséquent, ils perdent leur efficacité en période de canicule. L’évaporation joue donc un rôle primordiale dans l’équilibre thermique de l’animale. (TOUTAIN et COMBRISSON, 1990).

Source:

KHARROUBI NAWEL 2016 ,
ETUDE DES CARACTERES MORPHOLOGIQUES DES CHEVAUX BARBES.
Université Abdelhamid Ibn Badis-Mostaganem.

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