Le stress hydrique

Le stress hydrique
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Le stress hydrique est le résultat d‟une période de sécheresse plus ou moins prolongée, cette dernière constitue un problème majeur dans les régions arides et semi arides (LEAKEY et al.,2006). Un défécit hydrique et lié à l‟humidité relative du sol, un faible stockage d‟eau dans les sols ramène au stress hydrique (LIONELLO et al., 2006). Le manque d‟eau limite la croissance des végétaux, en modifiant la relation entre la disponibilité et les besoins (BEZZALA., 2005).la diminution dans les sources d‟eau et la rareté des précipitations sont les causes principales du stress hydrique. Ce stress affecte la croissance, le développement de la plante (KRISTA., 2003 ;ZRŸD., 2004) et une réduction significative de la production de biomasse totale (KRAMER, 1980 ; ALBOUCHI et al., 2000) .Les dégâts produits par le stress hydrique se manifestent par une chlorose, des phénomènes de sénescence, et l‟abscission des feuilles. Les feuilles nouvellement formées montrent une réduction de leur surface (DE BAEKE et al., 1996).
Face au stress hydrique la plante réagit par des différentes stratégies d‟adaptations:

1- adaptations physiologiques

Le maintien d‟une forte pression osmotique des fluides cellulaires, se réalise par le potassium en début de croissance et par les osmolytes dans l‟autre phase de vie du végétal.
Les protéines de sécheresse, analogue au heat shock proteins (HSP) et des polyamines (putrescine, spermidine), participent également dans le processus d‟adaptation.

L’acide abscissique qualifié «d‟hormone de stress», est synthétisé rapidement et semble avoir un rôle important dans la réponse au stress, dans l‟inhibition de la photosynthèse et le ralentissement de la croissance des feuilles (MALAMY.,2005). D‟autres substances sont synthétisées par les plantes stressées, telle que la proline, qui peuvent maintenir les fonctions cellulaires par la protection des ses structures et par l‟ajustement osmotique (JUBAULT et al.,2008; HADAR et GALILI.,2008). Cette accumulation est un indice de résistance à la sécheresse (MANI et al ., 2002).

2- Adaptations morphologiques

Les plantes adaptent leur architecture pour tolérer le stress hydrique, cela se réalise par un ralentissement de la croissance des feuilles où bien par une réduction de la surface foliaire. Il s‟est avéré que ces deux mécanismes sont plus importants que la réduction de la photosynthèse (HERVIEU et GUILLOU., 2000).Les xérophytes : sont des plantes qui ont réduit leur surface transpirante par atrophie des feuilles, où bien par une cutinisation des épidermes et aussi par un enfoncement des stomates dans des sillons où des cryptes (MAZLIAK., 2000).

3 – Adaptations métaboliques

Les plantes en C4 sont des plantes de milieu chaud et sec, elles ferment leurs stomates plus longtemps pour éviter les pertes d‟eau. En parallèle, elles possèdent une enzyme supplémentaire : la phospho-énol-pyruvate-carboxylase qui piége le CO2 et donc la photorespiration diminue (GEST., 2002 ; THEBAULT., 2001). Les plantes CAM sont des plantes vivaces, supportant une déshydratation assez poussée de leurs tissus, sont capables d‟ajustement osmotique ; ce qui permet le maintient de la turgescence. Elles retardent la fermeture de leurs stomates, propriété dénommée „ ajustement stomatique‟ (TAYLOR.,1996).

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  1. exemple cahier des charges said:

    Votre site est super

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