Après récolte, les algues sont transportées jusqu’au lieu de transformation, par le récoltant lui- même. Rapidement après la récolte, les algues sont stockées. Le lavage c’est une étape importante qui suit le stockage et se fait à l’eau douce ou à l’eau de mer afin de garantir un meilleur séchage ultérieur. Le choix entre eau de mer et eau douce varie aussi d’un opérateur à l’autre. Après lavage, les algues sont conservées par salage ou séchage. Utilisent aussi la congélation et une des plusieurs techniques de séchage existent. Le séchage naturel, sur dune ou en tunnel et le séchage en four, à tabac (gaz) ou électrique (Foubert et al., 2012).
Le temps de séchage est variable en fonction des espèces. Le degré d’humidité recherché dépend de l’utilisation ultérieure de l’algue, avec un rapport en volume d’une algue fraîche à sèche de 05 à 10. De très bons résultats en usine peuvent donner un taux d’humidité de 10%, mais la conservation des algues est garantie à partir d’un seuil d’humidité de 28% (Bouchaud et al., 2012).
Si la transformation des algues marines consistait traditionnellement en un séchage sur dune par les récoltants eux-mêmes, les techniques et procédés se sont largement développés pour répondre aux contraintes et attentes des différents domaines d’activité, notamment avec l’essor de la cosmétique, de l’alimentation humaine (Fig.01) (Bouchaud et al., 2012), et de l’éco-agronomie.
Source:
SEKHOUNA, DJAMILA 2016 . UTILISATION DES BIOENGRAIS A BASE DE QUELQUES ALGUES MARINES POUR L’AMILIORATION DES PRODUCTIONS VEGETALES CAS DE LA TOMATE.