Exigences climatiques
La production mondiale est principalement située dans une large bande comprise entre 25° et 45° de latitude nord, souvent en association avec la culture de pêches, nectarines et prunes. Cependant, l’abricot n’est pas aussi adaptable aux conditions climatiques que ces autres fruits à noyau. Une variété qui produit correctement dans une région est souvent improductive dans une autre.
L’abricotier requiert un climat méditerranéen chaud, il a besoin d’hivers froids et humides pour arrêter sa dormance et d’étés chauds et secs. L’abricotier fleurit tôt, ce qui l’expose aux gels de printemps dans la plupart des régions où il est cultivé.
Les fruits ont tendance à éclater par temps humide. L’arbre est assez résistant à la sécheresse, mais nécessite une irrigation supplémentaire pour que les fruits atteignent leur potentiel de rendement maximal. Les vergers d’abricotiers devraient être abrités du vent du Nord (CHRISTEN, 2006).
Le climat constitue le principal facteur limitant de la culture de l’abricotier qui reste, de par ses origines, un arbre de pays aux saisons nettement contrastées. Il résiste en période de repos hivernal à des froids de – 20 à – 30°C, mais il a une tendance très nette à se mettre en sève dès que se produit un réchauffement de fin d’hiver; ses bourgeons sont alors susceptibles d’être tués par un retour subit du froid (figure n°4). La floraison se montre également extrêmement sensible aux températures basses (Tablau n°04). L’abricotier se développe bien en montagne et ne redoute pas la sécheresse (RETOURNAD et JOACHIM, 1988).
Tableau N° 5: Seuils de sensibilité au gel de l’abricotier
Stade phénologique | C | D | E | F | GH | U |
Température | – 4°c | -3.5°c | – 3°c | -2.5° c | -1° c | -0.5° c |
(Drand, 1963)
5.2. Exigences édaphiques
Sol : l’abricotier franc préfère les sols perméables, bien structurés. En terrain argileux il est sujet à la chlorose et à la gommose.
. L’abricotier ne supporte pas les sols lourds et argileux, ni les sols froids et humides. Il préfère les sols chauds et drainés. Il s’adapte bien aux sols à pH compris entre 6 et 8. L’espèce est assez tolérante aux conditions alcalines mais très sensibles aux concentrations élevées en sel (CHRISTEN, 2006).