Effets du déficit hydrique sur les plantes

Effets du déficit hydrique sur les plantes
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Les plantes en général exigent des conditions environnementales optimales pour une croissance normale, mais elles sont souvent sujettes à des facteurs extrêmes de potentielle hydriques, température et salinité, en engendrant différents types de stress. (HOPKINS, 1999; BOUAOUINA et al., 2000).
Toutefois, le stress biologique est un concept mécanique, définit comme étant une force appliquée sur un objet par unité de surface. En réponse à cette force externe, l’objet développe une force ou change de dimension. (JOHN, 1992 ; HOPKINS, 1999). En réponse au stress, le blé simule des changements significatifs que se soit sur le plan morphologique que métabolique (ARAUS et al., 1986 ; DIB et al., 1992 ; FLAVIA  et al. , 1993 ; CASTRILLO et al., 1995).
Le stress hydrique occupe toutefois une place particulière du fait de sa fréquence, et de la place que l’eau occupe dans les phénomènes métaboliques (TURNER, 1990 ; BALO et al., 1995). De part son rôle dans la photosynthèse, le transport et l’accumulation, ainsi que dans la multiplication et le grandissement cellulaire, l’eau a un rôle essentiel dans la croissance et le développement des plantes (RASCIO et al. ,1990 ; BLAKE et al., 1991; MEDRANO  et al. , 1992; CABEZA et al. ,1995).
Les conséquences du stress hydrique au niveau cellulaire sont représentés sur la (Figure n° 03), d’après BRINIS (1995).
Chez le blé, l’organe qui subit l’effet du déficit hydrique en premier lieu est le limbe de la feuille. Il cesse sa croissance, s’enroule et, après anthèse, accélère sa sénescence si le stress dure. En réduisant la taille des feuilles et leur surface verte, le stress hydrique diminue l’indice foliaire et la durée de vie de la feuille, et par voie de
conséquence, la capacité photosynthétique (TURNER et al. , 1987).
De nombreuses autres réactions ont été observées au niveau métabolique (accumulation de solutés) ou au niveau de la balance hormonale. L’acide abscissique (ABA), qualifié « d’hormone de stress », est synthétisé rapidement et semble avoir un rôle important dans la réponse au stress, dans l’inhibition de la photosynthèse et le ralentissement de la croissance des feuilles. Le déficit hydrique peut également diminuer la pression de turgescence de la plante et par conséquent provoquer une perte d’eau du contenu cellulaire. Cette perte de l’état de turgescence peut engendrer des effets physiologiques très importants (GATE, 1995). Mais la question reste toujours posée, de savoir si ces nombreuses réactions au déficit hydrique ont un rôle effectif dans l’acquisition de la tolérance, ou bien s’ils ne font que marquer un état de stress. Pour pouvoir répondre à cette question, il est nécessaire d’étudier les différentes réponses des plantes à la sécheresse et les mécanismes d’adaptation développés par la plante.

Source:

BEZZALA ADEL 2005 .
Essai d’introduction de l’arganier (Argania spinosa (L.) Skeels) dans la zone de M’doukel et évaluation de quelques paramètres de résistance à la sécheresse .

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