Cette maladie est commune presque partout au Canada, et, lorsque les conditions s’y prêtent, occasionne de graves pertes de tubercules de semence et de consommation.
Symptômes
Vers la floraison, les feuilles supérieures d’une ou de plusieurs tiges se retroussent et le feuillage passe graduellement du vert foncé au jaune vert. Les plants flétrissent et meurent à mesure que la pourriture cerne le pied de la tige. Le nom, jambe noire, vient de la couleur d’encre noire de la tige juste au-dessus de la surface du sol (figure 1).
Une pourriture molle envahit les tubercules des plants infectés au niveau du talon . En cas d’infection secondaire (figure 2), les tubercules dégagent une odeur putride.
Biologie
La bactérie de la jambe noire hiverne dans les résidus de culture infectée et dans les tubercules entreposés. Elle se propage, lors de la plantation, par le matériel contaminé, principalement les couteaux de sectionnement des tubercules. L’infection part du planton pour ensuite se répandre dans la tige.
Les vers des racines et les nématodes peuvent introduire la maladie dans les blessures.
Le sol frais et détrempé et la culture continue de la pomme de terre dans les mêmes parcelles favorisent la propagation de la maladie.
Lutte contre la jambe noire
Les mesures de lutte sont les mêmes que pour la flétrissure bactérienne.
Prévenir la propagation de l’organisme en désinfectant la semence.
Les variétés diffèrent beaucoup par la résistance à la maladie. Les plus résistantes sont Katahdin et Netted Gem, Irish Cobbler, Green Mountain, Cherokee, Pontiac, Hunter et Kennebec sont modérément résistantes. Sebago, Huron et Fundy sont très sensibles.