Durant la vie végétative, stockage ou commercialisation des lentilles plusieurs maladies peuvent survenir au produit provoquant ainsi de grave dégât et des pertes de rendement (Bayaa et al., 1986). Ces maladies varient selon le type de pathogènes : virus, bactéries, nématodes, mycètes… (Muehlbaueur et al., 1995 ; Van Euden et al., 1988).
Les contaminants fongiques des lentilles sont les plus importants d’un point de vue economique et phytosanitaire. Parmi les pathogènes les plus cité en littérature les genres : Altarnaria, Drechslera, Fusarium, Phoma, Monilia, Penicillium, Rhizopus, Mucor (Ahmed et al., 1993), Botrytis, Uromyces (Richardson, 1979 ; Chen et al., 2011), Rhizoctonia, Sclerotium (Muhlbauer et al., 2002), Aspergillus, Chaetomium et Nigrospora (Hussain et al., 2007).
Plusieurs maladies d’origine virales affectent également la lentille tels que : virus de la mosaïque du concombre (CMV), le virus de la jaunisse nécrotique de la fève (FBNYV), le virus de la mosaïque de la luzerne (AMV).
Les pucerons sont parmi les insectes ravageurs les plus importants de la lentille. Le puceron du pois (Acrythosiphon pisum) est le plus important, car il provoque jusqu’à 25% de perte de rendement. Les graines stockées attirent les bruches (Callosobruchus sp.).
L’orobanche (Orobanche sp.) est un adventice parasite important de la lentille en Méditerranée et en Asie occidentale ; il est difficile de l’éliminer par des pratiques culturales ou des moyens génétiques.
La Fusariose, la rouille et le rhizoctone figure parmi les maladies les plus importantes signalées en Algérie (Belabid et al., 2003).
Aussi, bien qu’il n’existe pas encore de statistiques d’estimation de ces pertes, ces aspects sont certainement beaucoup plus prononcés.
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