Les éléments minéraux du sol sont absorbés au niveau des racines sous forme d‟ions en même temps que l’eau. Les macroéléments sont présents à des teneurs de 10-3 à 10-2 g /g de matière sèche, excepté l‟oxygène, le carbone,l’hydrogène et l’azote qui existent en proportions plus élevés et les micro où oligo-éléments à des teneurs 1000 à 10000 fois plus faibles (GUIGNARD.,1998).Les halophytes sont capables de maintenir leur potentiel osmotique faible ce qui leur permet d’absorber l’eau d’un sol concentré en solutés (RAVEN ., 1985), ces plantes accumulent le potassium et excluent le sodium grâce à un transport sélectif à travers les membranes (ZID ET BOUKHRIS.,1977 ; WHITE.,1999).
1- Le sodium
Le sodium ou Na+ n’est pas très utilisé par toutes les plantes, à part les halophytes car cet élément se montre rapidement toxique chez les plantes en C4. Le Na+ active une enzyme la pyruvate phosphodikinase qui joue un rôle dans la fixation de l‟azote (GUIGNARD.,1998; HELLER et al.,2000) suppose que le pyruvate entrerait par cotransport avec le Na+ chez les Chénopodiacées, et avec le H+ chez les C4.
2- Le potassium
Le potassium ou K+ est abondant dans les plantes (GUIGNARD.,1998;MASER et al.,2002), très mobile et abondant dans le liquide intracellulaire ; il s’accumule dans les vacuoles jusqu’à cent fois la teneur du milieu extérieur pour maintenir la pression osmotique et l’équilibre acido–basique de la cellule. Il intervient entre autre dans le processus d‟osmorégulation de la cellule et accompagne les anions organiques dans leur accumulation et leur migration (HELLER et al.,1998).Le transfert du potassium est le principal facteur de mouvement des plantes ; comme les mouvements nyctipériodiques et les mouvements d‟ouverture et fermeture des cellules de garde des stomates; l’ouverture des stomates foliaires s’accompagne d’une forte augmentation de la pression osmotique des cellules de garde par l’augmentation considérable de la teneur en K+ de ces cellules (HOPKINS., 2003). Lors d’un stress salin le potassium est mobilisé dans les parties aériennes foliaires (GUIGNARD.,1998).