Selon ( Soltner ,1986) définit la fertilité d’un sol comme étant la résultante de ses propriétés physiques chimiques, et biologiques. Ces propriétés résultent elles-mêmes des interactions entre les milieux humains, naturels et techniques.
le sol est une réserve de substances nutritives qui proviennent de l’altération de la roche mère, de la décomposition de matières organiques et de l’atmosphère. Les racines puisent dans la solution du sol les éléments majeurs (N, P, K, Ca, Mg, …) et les oligo-éléments, la composition de la solution étant régulée par le complexe adsorbant du sol (Védie, 2003)..
1. La fertilité chimique
Les éléments majeurs dont les plantes ont besoin pour leur croissance sont: l’azote, le Phosphore, le potassium, le soufre. Les oligoéléments ou éléments traces reconnus Indispensables au développement des végétaux sont: le bore, le fer, le cuivre, le zinc, le molybdène, le manganèse et le chlore. Le calcium, souvent présent en quantité suffisante dans un sol riche, est également indispensable. L’importance de ces éléments minéraux et de leur passage sous forme assimilable détermine la capacité d’un sol à se maintenir chimiquement fertile ou au contraire à s’épuiser rapidement. La concentration de l’ion hydrogène H+ du sol détermine son degré d’acidité et sa toxicité aluminique.
1.1. Détermination de la fertilité chimique du sol
La fertilité chimique d’un sol est déterminée principalement par :
- Les stocks d’éléments nutritifs, présents dans la fraction minérale et/ou dans les matières organiques du sol. Ces stocks sont fortement liés aux teneurs en éléments majeurs (azote, phosphore, potasse, calcium, magnésium et soufre) et en oligo-éléments (fer, manganèse, zinc, bore, cuivre, molybdène), ces derniers étant également nécessaires bien qu’en quantités très faibles. Dès lors qu’un seul élément est présent en quantité insuffisante, il devient le facteur limitant de la croissance des plantes (loi du minimum de Liebig).
- Leur biodisponibilité, influencée par le contexte sol : CEC, teneurs en argile et en matières organiques (taille du « réservoir sol » mais aussi fixation ou lessivage de certains éléments nutritifs, minéralisation…), teneur en calcaire total (minéralisation, rétrogradation du phosphore), pH (disponibilité du phosphore et des oligo-éléments, minéralisation).
- L’équilibre de certains éléments nutritifs sur le complexe argilo humique, avec des antagonismes entre potasse et magnésie ou entre calcium et magnésie, pouvant mener à des carences induites.
2. La matière organique du sol
Le terme matière organique regroupe une catégorie importante et hétérogène de substances et composés carbonés d’origine végétale et animale : les débris en cours de décomposition issu de la végétation (sarments ,feuilles ,racines ,herbe) qui constituent la litière du sol (adjety-bahoun ,2003)
La matière organique du sol est composée de résidus frais qui proviennent des déchets de récolte et des apports de fumier d’une part, et l’élément décomposés d’autre part. (Dotchev et Belaid, 1990)
les matière organiques du sol sont essentiellement localisée dans l’horizon superficiel du sol (0-20cm) elle peut ètre aussi définie comme une matière carbonée provenant d’étres vivants (falisse,2000) cette derniére est compsée déiéments principaux (C ,H,O,N,P)et d’éléments secondaire(S,P,K,Ca,Mg,Na….)(MOREL,1996)
La fraction organiques du sol se repatit en quatre groupes :
- la matière organique vivante, animale et végétale ( biomasse en activité).
- Les débris d’origine animale et végétale ou matière organiquefraiche ( résidus végétaux. Exsudats, déjections, cadavres).
- Des composés organiques trasitoires provenant de l’évolution de la matière organique fraiche.
- Les matières organiques stabilisées à l’instar de l’hmmus (AMOUZOU,2003)
Selon (MOREL,1996)l’origine primaire des substance organiques du sol demeurel’apport végétal différentes formes :
résidus végétaux existants en surface (racine ,chaumes, paille)
végétaux entiers directement enfuit (engrais vert).
Résidus de récolte plus au moins transformé puis incorporés au sol tel que le fumier.
Une masse végétale mélangée au sol, entreient une vie microbien souvent intense qui est à l’origine d’une seconde source de la matière organique.
2.1 Rôle de la matière organique sur le sol
La matiére organique du sol est un des facteurs importants de l’agrégation des particules solides dans les sols qui contiennent des teneurs faibles d’oxydes de fer et d’auminium, elle est méme le facteur principal de cohésion des agrégats entre eux.
Elle intervient a différants niveaux d’organisation de la structure sous des formes différentes en fonction du niveau d’échelle considère (JASTROWMILLER, 1997)
Les matiéres organiques favorisent le lien entre les particules minérales ( argile, limon, et sables) à travers le complexe argilo humique,et de ce faite elles participent à l’amélioration de la structure de sol et à sa stabilité vis à vis des agresion extérieures(pluie ,compaction entrainées par le passage d’engins agricol)
- Les MOS stimulentl’activité biologique du sol .
- Les MOS assurent le stockage et la mise à disposition pour la plante, par minéralisation, des éléments dont elle a besoin.
- Les MOS ant un rôle au nivau environnementale en retenant les micropolluants organiques et les pesticides. L’augmentation de leur temps de passage dans le sol permet d’améliorer leur dégradation par les micro-organismes. Elles participent au maintien de la qualité de l’eau ( RAWLS et al,2003)