Les ovins sont élevés en plain air, en bergerie ou en semi bergerie.
1. Élevage en plain air dit extensif
Ce mode d’élevage est pratiqué dans les zones d’herbage, ou les ovins sont souvent associés aux bovins. Les bâtiments sont très réduits (simples abris réservés aux périodes les plus froides et les plus humides).
Les difficultés rencontrées dans ce type d’élevage sont de divers ordres (production d’herbe en été, parasitisme). L’amélioration des résultats technico-économiques repose sur une augmentation du chargement, c’est-à-dire du nombre de brebis entretenues par hectare, et sur une meilleure maîtrise de l’élevage des agneaux (CRAPLET et THIBIER, 1980).
2. Élevage en bergerie dit intensif
Ce système impose, par contre, un surcroît de travail de récolte, transport et distribution de fourrage.
L’alimentation des agneaux étant réalisée en grande partie avec des aliments secs, l’agnelage peut être déplacé dans l’année ; il peut, en particulier, avoir lieu en automne, ce qui permet de profiter des coures plus élevés (CRAPLET et THIBIER, 1980).
3. Élevage en semi-bergerie dit semi-intensif
C’est le système d’élevage le plus répandu. En hiver, les troupeaux sont rentrés et nourris avec des fourrages conservés. Ce système d’élevage permet également des agnelages tout au long de l’année. Par ailleurs, les éleveurs qui disposent de parcours plus au moins près de l’exploitation l’utilisent et font pâturer ces surfaces le plus souvent par des brebis non fécondées ou en période de lutte (CRAPLET et THIBIER, 1980).