L’impact des fortes températures se matérialise essentiellement par une réduction de la fertilité chez les vaches laitières. Le stress thermique réduit la consommation de fourrage et inhibe indirectement les sécrétions de LH et GnRH au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire. Il n’est pas non plus exclu qu’une température ambiante élevée influence directement le profil hormonal de l’animal. Enfin, il y a altération de l’environnement utérin et la survie embryonnaire est alors compromise. (Figure N°9). (PITON, 2004).
1/la réaction d’alarme :
La réaction d’alarme commence tout d’abord par un état de surprise du à l’agression, et qui altère l’équilibre fonctionnel, si le choc ne conduit pas à la mort, l’organisme peut se ressaisir et met en jeu des moyens de défenses actives. C’est une réaction d’urgence à courte terme qui favorise la fuite ou la lutte. La réponse endocrinienne et neurovégétative de cette phase, appelée « réponse sympathique ou hypothalamo-sympathico-adrénergique. (SELYE, 1988)
Tout commence au niveau de l’hypothalamus.par le biais du système nerveux sympathique, et le SNVOS, ces derniers stimulent la médullosurrénale qui sécrète l’adrénaline et la noradrénaline, ces hormones favorisent la glycogénolyse, la lipolyse, augmentent la fréquence cardiaque et respiratoire pour faire face au stresseur. (Figure N°10). (SELYE, 1988).
2/la phase de résistance :
Elle fait à la réaction d’alarme, l’organisme doit compenser les pertes d’énergie. Cette phase de résistance peut s’expliquer par l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénal par la sécrétion de corticolibérine ou (corticotropine releasing factor) par les noyaux antérieurs et latéraux de l’hypothalamus induisant une production de corticotropine (ACTH) par le robe antérieur de l’hypophyse (adénohypophyse). (Figure N°11). (SELYE, 1975).
L’ACTH dans le sang stimule la corticosurrénale qui libère les glucocorticoïdes destinées à mobiliser les réserves d’énergie sous forme d’hydrate de carbone par la néoglucogenèse hépatique, par la
lipolyse et par la diminution de la consommation du glucose par les fonctions inutiles (reproduction, croissance) afin de répondre au besoin à moyen terme des muscle du cerveau et du cœur.
Grace aux glucocorticoïdes il y a un apport constant en glucose, après que les réserves immédiates en glucose (sous forme de glycogène) aient été utilisées sous l’action de l’IA et de la NA lors de la réaction d’alarme. (BARTOLAMI, 2007).
3/ la phase d’Epuisement et pathologies :
Lorsque le stress devient chronique (exposition prolongée et/ou répétée au stresseur), les capacités énergétiques de l’organisme s’épuisent, le % de glucose circulant chute, les cellules ne sont plus nourries correctement. Il se produit aussi une dérégulation de plusieurs systèmes neuronaux et endocriniens provoquant une élévation constante du taux de glucocorticoïdes, c’est un état qui favorise l’apparition de pathologies. (BARTOMAI, 2007)
Source:
KHARROUBI NAWEL 2016 ,
ETUDE DES CARACTERES MORPHOLOGIQUES DES CHEVAUX BARBES.
Université Abdelhamid Ibn Badis-Mostaganem.
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