Nature des pores du sol

Nature des pores du sol
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La porosité texturale

Selon TESSIER (1984), la porosité texturale est le résultat de la juxtaposition des unités morphologiques les unes à coté des autres au sein d’une pâte argileuse ménageant entre elles des vides.
Elle est influencée d’après DERDOUR et al. (1993),  par la granulométrie du sol et la teneur en carbone.
FEIS (1984), subdivise ce genre de porosité, en porosité interne propre à la fraction argileuse, et en porosité de lacune de taille plus grande, résultant de l’assemblage squelette argile. Sa détermination peut être réalisée par la mesure de la masse volumique ou densité texturale, de petits agglomérats terreux de 2 à 3mm de diamètre.
Selon KHACHAI. (2001), la porosité texturale est appelée porosité minimale est  peu affectée par le travail du sol, mais dépend du tassement.

Porosité structurale

D’après BOIFFIN et MARIN-LAFLECHE (1990), explique la notion de porosité structurale par l’ensemble des pores qui délimitent les éléments structuraux que l’on observe lors de la description du profil cultural.
Selon KHACHAI. (2001), la porosité structurale ou la porosité fissurale est le résultat des variations saisonnières. Elle est maximum quand le sol est sec, mais elle disparaît presque totalement quand le sol est humide.
CABIDOUCHE et al (1998), subdivisent la porosité structurale en trois sousassemblages :

  • Les macrofissural (inter-mottes) qui séparent les prismes ;
  • Les intra-prismes (intra-mottes) sont des vides laissés par le regroupement de plusieurs unités structurales ;
  • Les fissures matricielles ou fissures de retrait, définies par le réseau tactoïde des argiles. On parle donc de sur-structure, structure et sous-structure.

Pour CHRETEIN (1986), la porosité structurale est dite pédologique, si elle est associée à la genèse du sol.

Porosité biologique

La structure du sol est traversée par des galeries des micro-organismes telluriques et d’enracinement qui facilitent la circulation de l’eau  et de l’air, c’est la porosité biologique.
Selon JEANSON (1971), les horizons supérieurs à microfaune (termites et nématodes) ont des densités apparentes très faibles (0.4- 0.8) et une porosité de l’ordre 70 %. Les microfaunes sont à l’origine de la microporosité qui dépose en place des pores cylindriques. Elles sont d’une grande stabilité quelque soit les variations du taux d’humidité (VANNIER, 1971).
A coté de ces porosités, l’agriculteur intervient pour : soit augmenter la porosité par le labour et le scarifiage soit pour la réduire par le roulage (KHACHAI., 2001).

Source:

ZAABOUBI Siham 2007. EFFETS COMPARATIFS DE DEUX OUTILS ARATOIRES (DISQUES – DENTS) ET DE DIFFERENTS PRECEDENTS CULTURAUX SUR LES PROPRIETES PHYSIQUES D’UN SOL CULTIVE EN CEREALES DANS LA REGION DE TIMGAD.
Université EL-HADJ LAKHDAR- BATNA.

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