La grande race arabe blanche

La grande race arabe blanche
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1    Présentation et origine de la race

C’est la plus importante et la plus intéressante des races ovines algériennes qui peuplent la majeure partie du Tell et toute la région des hauts plateaux (Sagne, 1950). C’est le véritable mouton de la steppe, adapté au grand nomadisme (Chellig, 1992).
Selon Sagne (1950), le qualificatif d’arabe se rattache au territoire où habite une majorité d’éleveurs de langue arabe ; et non pas introduite par les Arabes « les Béni-Hillal» (Trouette, 1929).
Le peuplement ovin des steppes fut postérieur à l’occupation romaine et antérieure à la conquête arabe Il est donc en relation évidente avec les invasions Zénètes et le développement du grand nomadisme, né de l’apparition du dromadaire en Afrique du nord (Sagne, 1950 ; Turries, 1976).

2.    Phénotype de la race arabe blanche

Le mouton arabe comme l’ont décrit différents auteurs (Trouette, 1929 ; Sagne, 1950 ; Chellig, 1992), est le véritable mouton de la steppe, le plus adapté aux ru des conditions de vie nomade, avec ses proportions sub-longiques, un poids de 40 à 55 kg , une tête forte avec des cornes spiralées reportées en arrière pour les béliers.
Les oreilles sont tombantes, la croupe est inclinée, la poitrine est aplatie, la toison est assez fine s’arrêtant généralement au-dessus des genoux et des jarrets (Sagne, 1950).

3.    Les principales variétés de la race arabe blanche.

Trouette (1929) et Sagne (1950) évoquent que les éleveurs et les marchands doués d’une faculté d’observation indéniable, ont les premiers et depuis longtemps déjà, reconnu les variétés de moutons arabes qu’ils rencontrent sur la steppe.
Ils leur ont donné des noms locaux, ceux des grands marchés où ils ont l’habitude de les voir groupés en lots importants (mouton d’Aflou, mouton de Laghouat….) ou le nom de « arch » (tribu) qui le détient en majorité (le mouton des Ouled Nail, le mouton  des Ouled Aïssa, le mouton des M’zab).
Trouette (1929) distingue deux sous races : le mouton arabe blanc rencontré dans le sud constantinois, à laine plus grossière et le mouton arabe du sud algérois avec deux variétés : la Ouled Djellal et la Ouled Nail. Cette dernière est caractérisée par deux  souches : la Ouled Aïssa à face et membres colorés en jaune clair et celle des Zahrez oude Chellala à la face et les membres blancs.
Pour sa part Sagne (1950), divise le cheptel arabe en trois catégories, d’après la coloration des toisons et notamment la pigmentation de la tête, du cou et des membres, et reconnaît une race à tête blanche dite « Asfar »ou Ouled Djellal, et une race à tête fauve dite «Rumbi».
Quant à Beurier et al. (1975) ainsi que Turries (1976), leur description donne au mouton arabe quatre variétés : la Ouled Djellal, la Ouled Naïl, la Rumbi et la Taadmit.
Chellig (1992) rattache le nom de Ouled Djellal à la grande race arabe blanche et distingue trois variétés ou types principaux :

  • Type Laghouat, Chellala, Taguine,
  • Type du Hodna ou Ouled Naïl
  • Type Ouled Djellal.

Source:

OUALI HANI 2016,
Etude des quelques caractéristiques morphologiques des ovins, race Ouled Djellal
Université Abdelhamid Ibn Badis-Mostaganem

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