Heliothis armigera

Heliothis armigera
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a/-SYSTEMATIQUE :                            

Embranchement     Arthropoda
Sous-embr.: Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe     Pterygota
Infra_classe  Neoptera
Ordre : Lepidoptera
Sous-ordre : Heterocères
Super-famille  : Noctuoidea
Famille : Noctuidea
Genre : Heliothis
Espèces :               Heliothis armigera
Nom commun Noctuelle des fruits ou défoliatrice  ou                       de la tomate.
 

b/-DESCRIPTION (Ordre ; espèce…) :

  Parmi les lépidoptères on a Les noctuelles. Cette famille comporte un grand nombre d’espèces nuisibles en cultures légumières.
Malgré une grande diversité morphologique, la biologie des Lépidoptères est relativement uniforme. Plusieurs générations se succèdent par an selon les espèces et les zones d’implantation. On distingue 4 stades de développement :

  • Les œufs:

La femelle pond sur les jeunes pousses, sur la face inférieure des feuilles.
la larve hiverne dans le sol : elle s’enfouit à plusieurs centimètres de profondeur et passe l’hiver à l’état de chrysalide. Les premiers vols de papillons se produisent en avril mai dans le Midi et peuvent se poursuivre jusqu’en octobre. La femelle pond plusieurs centaines d’œufs isolément, de préférence sur les jeunes pousses, sur la face inférieure des feuilles. Au premier stade larvaire, les petites chenilles sont arpenteuses et consomment les jeunes feuilles. Dès le second stade (il y en a six), elles peuvent pénétrer dans les tomates et commencent à les dévorer de l’intérieur. Un cycle complet dure un peu plus d’un mois, et il peut y avoir deux à quatre générations par an…
Ils sont déposés soit de façon isolée, soit en paquets (ooplaques). Les pontes sont le plus souvent présentes sur les feuilles, mais parfois également sur d’autres organes, voire sur les structures de serres. Elles sont généralement très difficiles à repérer sur les plantes. Le nombre d’œufs peut varier de quelques douzaines à plusieurs centaines par femelle. La durée d’incubation varie de 1 à 3 semaines selon les espèces et la température. Les œufs ne sont pas détruits par les bio-insecticides mais peuvent être parasités par les Trichogrammes.

  • Les larves = chenilles :

Les chenilles sont glabres ou peu velues ; elles sont claires, de couleur verte ou grise. Elles se nourrissent principalement des feuilles des fruits verts et perfore et fait des galeries dans les fruits de tomate.
La chenille constitue l’unique stade provoquant des dégâts. La larve hiverne dans le sol : elle s’enfouit à plusieurs centimètres de profondeur et passe l’hiver à l’état de chrysalide. Les premiers vols de papillons se produisent en avril mai dans le Midi et peuvent se poursuivre jusqu’en octobre. La femelle pond plusieurs centaines d’œufs isolément, de préférence sur les jeunes pousses, sur la face inférieure des feuilles. Au premier stade larvaire, les petites chenilles sont arpenteuses et consomment les jeunes feuilles. Dès le second stade (il y en a six), elles peuvent pénétrer dans les tomates et commencent à les dévorer de l’intérieur. Un cycle complet dure un peu plus d’un mois, et il peut y avoir deux à quatre générations par an…                     Cette étape du cycle est généralement composée de 4 ou 5 stades larvaires. Les chenilles ont une tête bien développée, pourvue de fortes mandibules. Dès leur éclosion, elles mangent continuellement, excepté quand elles muent, et sont extrêmement voraces, notamment au dernier stade larvaire. Elles peuvent s’attaquer à tous les organes de la plante : racines, collets, tiges, feuilles,  fruits et graines. Les dégâts les plus fréquents et les plus graves concernent les feuilles, notamment en cas de pullulation des larves de dernier stade. Par ailleurs, les chenilles sont très souvent polyphages et attaquent différentes cultures.  La chenille est le seul stade qui puisse être atteint par les bio-insecticides.

  • Les nymphes = chrysalides :

Au terme de sa croissance, la chenille cesse de se nourrir et recherche un endroit pour se nymphoser. De nombreuses espèces tissent un cocon soyeux, habituellement entre les feuilles, à l’abri duquel elles se nymphosent. D’autres s’enfoncent dans le sol (à 4-5 cm de profondeur) et s’y aménagent une loge tapissée de soie. La nymphe est le principal stade de conservation par hibernation : elle constitue donc la forme principale de conservation des espèces ; de plus, elle est résistante aux traitements par bio-insecticides.

  • Les adultes = papillons :

-Les adultes sont de couleur brune ou grise.
   –Ils ont généralement un comportement nocturne et crépusculaire.
L’accouplement est possible grâce aux phéromones sexuelles, substances attractives sécrétées par les femelles. Les adultes ne sont pas atteints par les bio-insecticides.
En plein champ, les cultures légumières ne sont pas épargnées par les attaques de Lépidoptères. Sous abri, les températures plus élevées engendrent un nombre plus important de générations qui se chevauchent. Par ailleurs, le climat spécifique des serres permet le développement d’espèces tropicales et sub-tropicales comme Helicoverpa (Heliothis) armigera.

 c/-BIOLOGIE DE : h. armigera.

      Les premiers vols de ce papillon nocturne, sont détectés à partir de mai et se poursuivent jusqu’en octobre (3 générations successives). La femelle, de couleur marron et de 4 cm d’envergure, pond jusqu’à 4000 œufs déposés isolément sur les jeunes pousses, à la face inférieure des feuilles situées près des fleurs.
    Helicoverpa (Heliothis) armigera a généralement 6 stades larvaires : au 1er stade larvaire, les chenilles sont peu visibles car translucides et de 2 à 3 mm de longueur ; au dernier stade, elles mesurent 3 à 4 cm, et sont de couleur jaune à verte. Au terme de leur développement, elles s’enfoncent en profondeur dans le sol pour se transformer en nymphes qui rentrent en diapause jusqu’au printemps.

d/-DEGATS :    

 –dégâts directs :

C’est une des espèces les plus nuisibles sous abris, essentiellement sur tomate, poivron, aubergine… En Provence, c’est le 2ème vol (juin) qui entraîne les dégâts importants rencontrés à partir de juillet.        Au 1 er stade, les chenilles sont arpenteuses et consomment les jeunes feuilles ; c’est au 2 ème stade larvaire que la chenille pénètre dans les fruits et les perfore de galeries, les rendant non commercialisables.
             – Périodes à risques : juillet à fin octobre.
             – Détection : pièges sexuels, avertissements.
 

e/-LES MOYENS DE LUTTE :

  •       Comme les autres noctuelles, celle de la tomate a quelques ennemis naturels qui peuvent réduire les pullulations : les chauve-souris, chasseuses de papillons, et bon nombre d’oiseaux insectivores, à l’instar des mésanges, grandes dévoreuses de chenilles. Faites en sorte que votre jardin leur soit accueillant.
  • Une fois à l’intérieur de la tomate, la chenille est à l’abri de tout traitement. Le classique Bt (Bacillus thuringiensis), produit de lutte biologique, n’est donc efficace que contre les papillons et les toutes jeunes larves. C’est la raison pour laquelle les professionnels utilisent le piégeage sexuel pour repérer les vols de papillons et traiter avec le Bt au bon moment.
  • Le jardinier qui constate les premiers dégâts traitera au Bt (vendu en jardinerie) tous les dix jours pour espérer atteindre les différentes générations de chenilles au moment où elles sont vulnérables. Réalisez une pulvérisation fine et qui englobe bien toutes les parties de la plante. Enfin, ne manquez pas de détruire les chenilles que vous délogez. Malgré son “agressivité ” et le mouvement instinctif de recul qu’elle inspire, la chenille ne vous mordra pas…

                                      

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