Exigences écologiques de la pomme de terre

Exigences écologiques de la pomme de terre
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Exigences climatiques
La pomme de terre est cultivée avec succès à une altitude de 1000 m. On peut dire que l’aire d’adaptation va des régions subtropicales aux régions plus froides, elle résiste le son mieux sous les climats tempérés, humides et brumeux (Laumonnier, 1979).
1. Température
La pomme de terre caractérisée par un zéro de végétation compris entre 6 et 8°C. L’optimum de température pour la croissance se situe entre 14 et 17°C. Le feuillage est tué à 3°C et 4°C.
Les sommes des températures correspondant aux groupes extrêmes de précocité sont de l’ordre de :
1600°C pour les variétés primeurs (90 jours).
3000°C pour les variétés tardives (200 jours).
Le tubercule gèle entre 1°C et 2,2°C. La température de stockage de la récolte devra être inférieure à 6°C (MOULE,1972)
 
2. Lumière et photopériode
Chibane (1999) signale que la croissance végétative de la pomme de terre est favorisée par la longueur du jour élevée (14 à 18h).Une photopériode inférieure à 12 h favorise la tubérisation. L’effet du jour long peut être atténué par les basses températures.
La plupart des cultivars utilisés dans les régions à climat tempéré ont des photopériodes critiques entre 13 heures et 16 heures (Rousselle et al., 1996).
 
2. Exigences édaphiques 
La  pomme  de  terre  préfère  les  sols  siliceux  ou  silico-argileux,  légers,  assez  frais  et profonds. Elle s’accommode des terres acides dont le pH est assez bas ; 5,5 à 6.  Il n’y a que les terrains très argileux, froids et humides au printemps et en automne, secs et compacts en été, ou trop calcaires qui ne lui conviennent pas (GAUTHIER, 1991).
3. Exigences en éléments nutritifs
La croissance de la pomme de terre dépend de l’apport en éléments nutritifs tels que l’azote, le phosphore ou le potassium. Chacun de ces éléments à une fonction spécifique dans la croissance de la plante. Toute carence entraîne un retard dans la croissance et une réduction de rendement. Une culture de pomme de terre puise dans le sol ses éléments nutritifs et leur restitution est nécessaire afin de maintenir la fertilité du sol (Sauyer, 1972).
L’azote est le facteur déterminant du rendement de la culture. Il favorise dans un premier temps le développement du feuillage, puis la formation et le grossissement des tubercules (Rousselle et al., 1996).
Le phosphore est un élément essentiel parmi les composés chimiques qui sont responsables du transfert d’énergie, auquel sont liées les réactions du métabolisme de la plante (Sauyer, 1972).
Selon le même auteur, le potassium n’est pas considéré comme faisant partie des constituants chimiques de la plante. Il agit dans la formation des hydrates de carbone et dans la transformation et le transfert de l’amidon des feuilles aux tubercules. Le potassium a aussi un rôle important dans le fonctionnement des stomates et le bilan hydrique de la plante.
Pour les autres éléments (calcium, magnésium et soufre), (Rousselle et al. 1996) rapportent que la pomme de terre a des besoins assez notables.
 4.  Fertilisation
L’utilisation des engrais chimiques dépend de la richesse du sol en éléments nutritifs. Les sols volcaniques, par exemple sont souvent déficients en phosphore et la culture commerciale irriguée en requiert des quantités relativement élevées. La pomme de terre peut cependant tirer profit d’une application de fumure organique au début de la nouvelle rotation, qui lui apportera les éléments nutritifs dont elle a besoin et maintiendra la structure du sol. Il convient d’évaluer correctement les besoins en fertilisants en fonction du rendement escompté, du potentiel de la variété et de l’utilisation des tubercules récoltés (Anonyme, 2008).

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