Il y a deux sortes d’équation de l’écoulement: celles du régime permanent et celles du régime transitoire. (KRUSEMAN.G.P. 1974)
Ι.6.1 Régime permanent
Le régime est permanent quand i1 y a équilibre entre le débit sortant du puits et le débit entrant par ailleurs dans la nappe. Un exemple bien connu est celui du canal circulaire à niveau d’eau constant ceinturant une île au centre de laquelle un puits prélève de l’eau. Un autre exemple est celui d’une nappe libre dont la surface libre est stable et dont le mur est une couche semi-perméable recouvrant elle-même une nappe semi-captive où l’on pompe. Comme un canal circulaire ou une surface libre stable sont rares dans la nature, i1 semblerait que les formules du régime permanent soient de peu d’utilité. En fait, on dira que le régime permanent est atteint si, dans les piézomètres, l’évolution du rabattement dans le temps devient négligeable, ou si le gradient hydraulique devient constant aux abords du puits. (Dans ce dernier cas, la littérature française emploie plutôt le terme de régime “quasi-permanent”; par la suite, on ne fera plus la distinction et l’on appellera l’ensemble “régime permanent”.) Dans ce qui précède, on suppose implicitement que l’on a fait auparavant la correction des autres phénomènes influençant le niveau d’eau: par exemple, les variations du niveau des rivières ou de la pression atmosphérique. (KRUSEMAN.G.P. 1974)
Ι.6.2 Régime transitoire
Le régime transitoire, ou de non-équilibre, se produit entre le début du pompage et le moment où l’on atteint le régime permanent. Par conséquent, si l’on pompe à débit constant dans une nappe parfaitement captive, horizontale, infinie et d’épaisseur constante, on observera toujours un régime transitoire. Dans la réalité, on considérera que l’écoulement vers un puits est en régime transitoire tant que, dans les piézomètres, l’évolution des rabattements causés par le pompage seul est mesurable dans le temps, ou bien tant que le gradient hydraulique varie de façon mesurable. (KRUSEMAN.G.P. 1974).
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