L’accumulation quotidienne d’azote dans la plante dépend de la richesse du sol en cet élément, de ses besoins de croissance et de sa capacité d’absorption.
Une culture de blé absorbe avant floraison, la majeure partie de l’azote stocké dans ses parties aériennes à maturité (de 65 à 72 % selon Van Sandford et Macknown, 1987). Sur des sols suffisamment irrigués après floraison, la plante peut encore absorber des quantités non négligeables d’azote, ce qui a un impact sur la teneur en protéines des grains. Les estimations de la proportion de l’azote retrouvé dans les grains à maturité issu de l’absorption postfloraison sont de 10 à 50 % (Austin et al., 1977). En effet, le système racinaire peut continuer à croître après floraison et donc explorer de nouvelles zones du sol, plus profondes et plus humides.
Après floraison, les besoins en azote de la culture sont estimés à partir de la courbe critique de la teneur en azote des parties aériennes. Bien que celle-ci n’ait été validée que jusqu’à floraison, Barré (1997) (cité par Chambenoit, 1999) a montré que cette courbe était valable 200 degrés jours après floraison. Pendant la période d’accumulation importante de biomasse dans les grains, la teneur en azote critique est maintenue à un niveau constant.
Source:
Mme FERTAS Khadra 2007 . Essais d’optimisation du fractionnement et de la période d’apport de l’azote pour la culture du blé dur ( variété waha ) en zone semi – aride irriguée.